Barack Obama, Une Terre promise, Fayard, 2020.

Cour suprême. La Messe rouge inaugurale

Symboles confédérés et racistes. Une querelle tous azimuts (...)

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CNews/Fox News. À propos d’une comparaison française.

Livre (race et altérités) : Laila Haidarali, Brown Beauty : Color, Sex, and Race from the Harlem Renaissance to World War II, NYUP, 2018.

Entre la Harlem Renaissance et la fin de la Seconde Guerre mondiale, un discours subtil a émergé autour de considérations d’apparence de femmes afro-américaines et d’expressions de la race, de la classe et du statut social. Brown Beauty analyse comment les médias ont créé une beauté idéale pour ces femmes, en mettant l’accent sur différentes représentations et expressions de la peau brune (*).

Haidarali soutient que l’idée du brun en tant que « nuance respectable » a été soigneusement construite à travers les médias écrits et visuels de l’entre-deux-guerres. Tout au long de cette période, le brunissement de la peau a été idéalisé comme le teint réel, représentatif et respectable des femmes afro-américaines de la classe moyenne. Les nuances de marron sont devenues des canaux facilitant les discussions sur la race, la classe et le sexe, de manière à produire des effets culturels durables pour un monde en perpétuelle modernisation.

(*) Cet aspect du colorisme aux États-Unis fait distinguer, par exemple, entre Light skin, Dark skin, Brown skin, Light bright, High yella…

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